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Facebook : « la machine d’espionnage la plus effroyable qui ait jamais été inventée. » (Julian Assange)

Mai 2011, Julian Assange :

« Facebook en particulier est la machine d’espionnage la plus effroyable qui ait jamais été inventée. Ici, nous avons la base de données la plus complète du monde sur les gens, leurs relations, leurs noms, leurs adresses, leurs localisations et les communications les uns avec les autres, leurs parents, tout cela situé à l’intérieur des États-Unis, tout accessible aux services de renseignements américains. Facebook, Google, Yahoo – toutes ces grandes organisations américaines ont construit des interfaces pour les services de renseignements américains. Ce n’est pas une question de servir une citation à comparaître. Ils disposent d’une interface qu’ils ont développé pour que le renseignement américain l’utilise.

Maintenant, est-il vrai que Facebook est en fait dirigé par l’intelligence américaine? Non, ce n’est pas comme ça [qu'il faut voir les choses]. C’est simplement que le renseignement américain est en mesure de mettre à profit la pression juridique et politique sur eux. Et il est coûteux pour eux de disposer des dossiers un par un, ils ont automatisé le processus. Tout le monde devrait comprendre que quand ils ajoutent leurs amis sur Facebook, ils travaillent gratuitement pour les agences de renseignement des États-Unis en élaborant cette base de données pour eux. »
(Julian Assange, WikiLeaks revelations only tip of iceberg – Assange, Russia Today, mai 2011).


They ‘trust me’
Dumb fucks.
(Zuck)

Bien avant que Facebook ne devienne un phénomène mondial, Mark Zuckerberg discute en ligne avec l’un de ses amis : j’ai plus de 4000 adresses e-mail, des photos, des adresses, se vante le futur milliardaire… étonné, son ami lui demande comment il est parvenu à ce résultat… Réponse éloquente de Zuck : Les gens me les envoient… Je ne sais pas pourquoi. Ils me font ‘confiance’. Bande d’idiots. (Business Insider, Well, These New Zuckerberg IMs Won’t Help Facebook’s Privacy Problems, 13 mai 2010)

D’après le document secret dévoilé par Edward Snowden, c’est le 3 juin 2009 que le fameux réseau social Facebook intégre le programme de collecte PRISM.

Avant cette date, les nombreux éléments de la relation problématique de Facebook avec la vie privée de ses utilisateurs semblaient disparates : ils se coordonnent désormais autour de cette révélation et démontre une véritable volonté de ficher et traquer les internautes

« irrevocable, perpetual,… worldwide license »

Souvenez-vous, en février 2009, le changement des conditions d’utilisation de Facebook avait provoqué un tel tollé que le réseau social avait été contraint de faire marche arrière :

Vous accordez à Facebook le droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif, tranférable et mondial [...] d’utiliser, copier, publier, stocker, exécuter, transmettre, scanner, redistribuer n’importe quel contenu diffusé sur le site. » (Facebook TOS, 4 Feb 2009)

Toujours en février 2009, Facebook mettait en place le bouton « like ».

« real name policy »

Selon Mark Zuckerberg, « Vous n’avez qu’une identité. [...] Avoir deux identités pour vous-même est un exemple d’un manque d’intégrité »

« going dark »

En mai 2009, le FBI réclame un budget de $233.9 millions de dollars pour développer un nouveau progamme de « surveillance électronique avancé » (« Advanced Electronic Surveillance ») plus communément appelé le “Going Dark Program” (abcNEWS, DOJ Budget Details High-Tech Crime Fighting Tools, May 9, 2009)

Octobre 2009, la NSA présente son projet de construction d’un cybersecurity data center en Utah.

En 2010, Max Kelly, Chef de la Sécurité de Facebook, quitte le réseau social pour être engagé par la NSA.

« a suspicious combination of words »

En juin 2010, le FBI prévient la police anglaise d’une possible attaque contre une école : l’information avait été collecté sur Facebook grâce à un programme pouvant détecter une combinaison de mots suspicieux (« internet scanning software picked up a suspicious combination of words ») (BBC News, Armed police at Merseyside school after FBI warning, 15 June 2010)

En novembre 2010, le directeur du FBI, Robert Mueller, rend visite aux grandes compagnies informatiques (Google, Facebook, etc…) de la Silicon Valley. Un internaute avisé commente : « C’est juste pour qu’ils refusent, qu’ils montrent qu’ils sont indépendants, et ensuite qu’ils refourguent toutes les données dans le dos des utilisateurs rassurés ? » (Numerama, Le FBI veut un accès aux données privées sur Facebook, 17 novembre 2010)

« Facebook tracking »

Toujours en novembre 2010, l’australien Nic Cubrilovic découvre que Facebook traque ses utilisateurs sur internet (même lorsqu’ils ne sont pas connecté au réseau social) grâce au bouton « like » et aux cookies. Facebook prétend qu’il s’agit d’un bug… mais comme le dit si bien l’adage : ce n’est pas un bug, c’est une fonctionnalité ! (Nic Cubrilovic, Logging out of Facebook is not enough, 25th September 2011)

On apprendra par ailleurs que, dès 2010, le FBI surveille les « like » pour étayer leur suspicion concernant de supposés terroristes.

« RIOT, or Rapid Information Overlay Technology »

Toujours en novembre 2010, la société Raytheon – l’un des cinq plus grands contractors de la défense américaine – fait une cyber tracking demonstration de son système d’analyse à très grande échelle (extreme-scale analytics) pouvant récolter une énorme quantité d’information à partir de site web comme Facebook, Twitter et Foursquare (The Guardian, Software that tracks people on social media created by defence firm, Sunday 10 February 2013)

Operation Earnest Voice (OEV)

L’Armée américaine est entrain de développer un programme informatique qui leur permettra de manipuler secrètement les média sociaux en utilisant de fausses identités numériques afin d’influencer les conversations et diffuser la propagande pro-américaine (The Guardian, Revealed: US spy operation that manipulates social media, 17 march 2011)

« shadow profile »

Octobre 2011 : Après avoir réclamé la totalité des données le concernant détenues par le réseau social, l’autrichien Max Schrems découvre que non seulement Facebook conserve absolument toutes les données (même si elles ont été effacées par l’utilisateur) mais aussi que le réseau social récolte des informations concernant des personnes non-inscrites liées à l’utilisateur constituant ainsi des « profiles fantômes » (Le Monde, Facebook accusé de conserver des données effacées et de créer des « profils fantômes », )

« facial recognition »

Décembre 2010, Facebook annonce qu’il travaille sur un programme de reconnaissance faciale (facial recognition)

En 2011, Facebook conclut un accord avec Microsoft pour utiliser PhotoDNA, un programme de détection des images pédo-pornographiques.

En juin 2011, Facebook implémente la reconnaissance faciale sur son réseau. Activée d’office, l’utilisateur peut néanmoins désactiver l’option (opt-out). « Désactiver l’option du service ne signifie pas que Facebook cessera d’essayer de reconnaitre votre visage – cela signifie juste que Facebook s’arrétera de suggérer que les autres gens vous tag », remarque judicieusement un journaliste.

« FBI Social App »

En janvier 2012, le FBI lance un appel d’offre pour créer une application (FBI Social App) permettant une « analyse profonde des sujets, des conversations, des réseaux, et des personnes influentes du web social global » (« deep analysis of topics, conversations, networks, and influencers of the global social web ») (FedBizOpps, Social Media Application, Jan 19, 2012)

En mai 2012, durant les élections présidentielles françaises, le réseau de l’Élysée est infesté par le ver Flame : les assaillants ont simplement fait de l’ingénierie sociale (se faire passer pour des amis sur Facebook) et mis en place une fausse page web de l’intranet du palais présidentiel pour hameçonner les identifiants et les mots de passe. (Numerama, Les USA seraient à l’origine de la cyberattaque contre l’Élysée)

En juillet 2012, Joe Sullivan, le chef de la sécurité de Facebook, révèle à l’agence de presse Reuters que le réseau social détecte automatiquement les utilisateurs susceptibles d’avoir des « activités criminelles » (notamment celles des « prédateurs » pédophiles) en employant un « programme intelligent qui non seulement cherche les communications inappropriées mais aussi analyse les modèles de comportement » (Reuters, Social networks scan for sexual predators, with uneven results, 12 juillet 2012)

Aout 2012, Brandon J. Raub, un vétéran de la guerre d’Irak, est arrêté par le FBI et le Secret Service pour avoir posté un commentaire ‘anti-gouvernemental’ sur Facebook.I really love America, and I think that idea that you can be detained and sent somewhere without due process and a lawyer … is crazy.

En février 2013, un certain Justin Carter d’Austin au Texas se fait abusivement arrêté après avoir posté un commentaire sarcastique sur Facebook : « Oh yeah, I’m real messed up in the head, I’m going to go shoot up a school full of kids and eat their still, beating hearts »

« Facebook Graph Search »

Janvier 2013, Facebook annonce la mise en place de la version béta de son moteur de recherche.

« PRISM »

Le 6 juin 2013, la presse révèle l’existence de PRISM qui donnerait un direct access aux serveurs des grands réseaux sociaux (U.S., British intelligence mining data from nine U.S. Internet companies in broad secret program)

Le 21 juin 2013, Facebook corrige un bug qui permettait de télécharger le « shadow profile » de ses amis et des amis de ses amis…

« The Next Generation Identification (NGI) »

En 2014, un nouveau système d’identification – expérimenté depuis 2008 – sera définitivement opérationnel sur tout le territoire : il s’agit du Next Generation Identification (NGI)